bonjour Lisa.dans votre derniere chronique,vous dites que le jeune sdf a choisi sa situation.j’avoue que je ne conprend pas?
Reponse:
Oui, en l’occurence, ce jeune homme a choisi de vivre dans la rue.
Tous les s d f ne subissent pas toujours leur situation. Pour d’autres il y a manifestement « maladie de l’âme », d’autres ne font pas face aux difficultés de leur vie, les mêmes que bien d’autres affrontent dans la solitude et le rejet. Aguerrir le mental le plus tôt possible, c’est une armure qui préserve de la faiblesse en face des inévitables malheurs et épreuves de la vie. Il est certain que la pire misère, c’est la misère affective, l’enfance malheureuse détermine souvent la vie de l’adulte en perdition, mais si l’on découvre le plus tôt possible, que la solution du problème, « c’est de donner ce que l’on a pas reçu », ainsi on échappe à l’attraction morbide de l’égocentrisme. Ce jeune homme qui a retenu mon attention,
quand je l’ai rencontré la première fois, était aussi noir de crasse qu’un boulet de charbon!!!!! je déposais ma modeste obole dans sa boîte, évitant ostensiblement sa main…. Depuis quelques semaines, son visage est bien lavé, ses mains aussi, c’est tout ce que l’on peut voir, il y a manifestement un petit changement+. Le fait de ne plus être en état de se laver, arrive parfois dans la sadhana, quand l’être psychique se met en mouvement, on peut être dans un tel état, et, ce, durant plusieurs mois!…. Alors quand je parle de maladie de l’âme, je ne suis pas loin de la vérité. Lisa