Me promenant sur votre site, j’ai croisé 1 article abordant la question du suicide. Ayant fait une tentative sérieuse il y a qlqs années et après analyse de mes motivations « mentales » je peux dire que j’étais ds des pbs existentiels graves, que je n’avais aucun secours possible de proches (amis, famille)et vivais un déséquilibre profond extérieur comme intérieur. Etant d’éducation catho, ce geste était tellement lourd (comme un blasphème!)croyez bien Lisa que si je l’ai fait un jour, ce n’était pas pour mourir, mais uniquement parce que je n’arrivais pas à VIVRE !
Reponse:
Ce témoignage est très fort. Oui la difficulté à vivre
est la plupart du temps cause de ces gestes désespérés, quant on ne peut incriminer une cause organique, ou une mauvaise chimie de notre
cerveau. Devant les épreuves, l’être humain est souvent désarmé,
il est donc confronté à ses propres faiblesses, un chagrin d’amour
souvent peut laminer une vie, la perte d’un être cher, la mort de
ceux qu’on aime, il faut donc lutter sans cesse contre les coups du sort, c’est le long apprentissage de la vie, qui ne s’arrête jamais, même dans l’audel’à!!! Je n’emploie jamais le mot péché car je n’adhère pas à cette vision des choses, faiblesse me convient mieux.
Je vais dire un mot sur le fait de ne trouver auprès des autres ne
serait ce qu’un peu d’intérêt à défaut de compassion, c’est vrai, on
ne trouve que rarement une oreille pour écouter. C’est pour cela, que
je crois sincèrement à la nécessité, de commencer très jeune à se
blinder, ou mieux encore, à placer son espérance dans le « DIVIN »,
inconditionnellement! Pour autant, chaque cas, demande une analyse
profonde, intuitive de préférence pour gagner du temps. Lisa